Publié le 13 Juin 2008

Rédigé par philippe

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Publié le 13 Juin 2008




« Dieu a des trésors infinis à nous donner ; et une petite dévotion sensible, qui passe en un moment, nous satisfait...Que nous sommes aveugles, puisque par là nous lions les mains à Dieu et nous arrêtons l'abondance de ses grâces. Mais lorsqu'il trouve une âme pénétrée d'une foi vive, il lui verse des grâces en abondance. C'est un torrent arrêté par force contre son cours ordinaire qui, ayant trouvé une issue, se répand avec impétuosité et avec abondance. Oui, souvent nous l'arrêtons, ce torrent, par le peu d'estime que nous en faisons...Rentrons en nous-mêmes, rompons cette digue, faisons jour à la grâce... »


frère Laurent de la Résurrection.

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Publié le 13 Juin 2008


subject: un Pomerol, Château Belle Brise, non comme ça par hasard !
l'équivalent d'un Petrus, à vos bourses....un beau cadeau quoi.






la fête des pères Abbés! des Révérends Pères, des "Mon père", des pères curés aussi..du saint Père,  enfin la fête de tous les papas!
alors vive les papas. et puis on pense à ceux qui ne sont plus là.

 


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Publié le 12 Juin 2008

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Publié le 12 Juin 2008



allez, c'est sur               PETRUS ANGEL.

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Publié le 12 Juin 2008

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Publié le 12 Juin 2008




Vers la fin du IVe siècle, Saint Paphnuce, qui vivait dans un monastère en Egypte, reçut l'inspiration de s'enfoncer dans le désert profond, afin d'y trouver des hommes de Dieu et de recevoir leur bénédiction. Après quatre jours de marche, ses provisions étant épuisées, il tomba d'inanition. Mais un Ange vint le réconforter et le conduisit pendant quatorze jours, sans prendre de nourriture, jusqu'à un homme à l'apparence redoutable : Il était nu et couvert de poil, comme un animal, ne portant autour des reins qu'un pagne fait de branches d'arbres. Il avait l'apparence d'un cadavre, tant sa chair était exténuée par l'ascèse, et ses cheveux, blancs comme la neige, tombaient jusqu'à terre. Il interpella par son nom Paphnuce qui s'était caché, et ayant échangé un saint baiser, il lui raconta l'histoire de sa vie. Il lui relata qu'il était fils du roi de Perse et qu'après sa naissance, obtenue après de longues années de prières, son père avait reçu la révélation de le baptiser sous le nom d'Onuphre et de le conduire aussitôt après dans un monastère d'Egypte, pour le consacrer au service de Dieu. En chemin, une biche l'allaitait, et elle continua de le nourrir de son lait au monastère, jusqu'à l'âge de trois ans. Dans cette communauté exemplaire, l'enfant grandit dans la crainte de Dieu et l'amour de tous ses commandements. Comme il entendait sans cesse vanter les anachorètes, émules du Prophète Elie et de Saint Jean Baptiste, qui vivent dans le désert pour Dieu seul, tendus tout entiers vers les biens à venir, et sans aucune consolation humaine, il fut saisi d'un désir insatiable de les imiter. Il quitta finalement de nuit le monastère, et sur la route, son Ange Gardien lui apparut, au sein d'une lumière resplendissante, et lui promit de l'assister jusqu'à la fin de ses jours. Il le guida jusqu'à une grotte où vivait un vieil anachorète d'origine juive, Hermias, qui l'instruisit pendant quelques jours sur le mode de vie des ermites, puis le conduisit jusqu'au lieu de son combat, près d'un palmier et d'une source claire. Par la suite, il lui rendait visite une fois par an, jusqu'à son bienheureux repos.

Saint Onuphre mena en ce lieu, pendant soixante-dix ans, un combat sans répit contre la nature, la faiblesse de la chair et les démons. Il endurait la chaleur torride, le froid de la nuit et de l'hiver, la faim, les maladies, pour obtenir les biens promis par Dieu à ceux qui l'aiment; mais l'assistance divine ne lui fit jamais défaut, chaque fois que cela lui était nécessaire. Quand ses vêtements furent tombés en lambeaux, le Seigneur lui fit pousser sur tout le corps un poil abondant qui le protégeait des rigueurs du climat, et chaque jour un Ange venait lui apporter un pain en nourriture. A la question de Paphnuce sur la Sainte Communion, le vieillard répondit que chaque dimanche un Ange de Dieu venait apporter à tous les anachorètes la Sainte Communion qui les remplissait de consolation spirituelle et d'énergie pour poursuivre leurs combats. « Ayant abandonné tout souci de ce monde pour se confier en Dieu seul, nous ne sentons, lui dit-il, ni faim, ni soif, ni autre affliction. Et lorsque l'un d'entre nous désire avec nostalgie revoir les hommes, les Anges le transportent en vision au Paradis, où il se voit si pénétré de lumière divine, qu'il en oublie tous ses labeurs et ses peines, et c'est avec une ardeur accrue qu'il reprend son ascèse. »


Onuphre conduisit ensuite son hôte jusqu'à sa hutte, où ils continuèrent leur entretien jusqu'au soir. Paphnuce vit alors dans la cellule un pain que Dieu avait envoyé pour eux, et après s'être rassasiés, ils passèrent toute la nuit en prière. Au matin, Onuphre révéla à son hôte que Dieu l'avait envoyé pour se charger de sa sépulture, car le temps était venu pour lui de gagner sa patrie céleste. Et il donna à Paphnuce l'ordre de retoumer vers les hommes pour leur enseigner le mode de vie des ermites, afin qu'ils puissent les imiter, chacun selon ses forces. Après avoir prié, il s'étendit à terre, son visage resplendit d'une lumière qui n'était pas de ce monde et un parfum remplit l'endroit. Puis des coups de tonnerre retentirent et le ciel s'ouvrit pour faire place à l'Armée Angélique tout entière qui venait recevoir son âme. Au milieu de ce concert de fête, la voix du Christ se fin entendre, invitant l'âme de son serviteur à gagner la béatitude. Comme Paphnuce versait des larmes abondantes sur le corps du Saint Ascète, en se demandant comment ouvrir une tombe dans le sol desséché, deux lions apparurent et creusèrent pour lui une fosse, dans laquelle il déposa le corps.


Sur le chemin du retour, il rencontra quatre vieillards qui demeuraient dans une grotte depuis soixante ans, et plus loin, dans un endroit paradisiaque, quatre autres jeunes ascètes. Nobles d'Oxyrynque, ils avaient renoncé aux études profanes pour apprendre, dans la solitude, la vraie sagesse. Ils vivaient séparés pendant cinq jours, et se retrouvaient le dimanche, pour recevoir la communion d'un Ange. Malgré son désir de rester avec eux, Paphnuce dut reprendre sa marche, et finalement il parvint en Egypte, où il témoigna qu'en vérité des hommes de chair peuvent mener en ce monde une vie semblable à celle des Anges. Il passa le reste de ses jours de manière agréable à Dieu, et s'endormit en paix pour rejoindre le séjour des justes.

 

source 


 

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Publié le 11 Juin 2008


Le Chêne et le Roseau



Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.

La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas.

La Fontaine.

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Publié le 10 Juin 2008



"Ô mon Seigneur et mon Bien ! Je ne puis parler de la sorte sans verser des larmes et sentir mon âme inondée de bonheur. Vous voulez, Seigneur, demeurer avec nous comme vous demeurez au Sacrement de l'autel. Je puis le croire en toute vérité, puisque c'est un point de notre foi, et c'est à bon droit que je puis me servir de cette comparaison. Et si nous n'y mettons obstacle par notre faute, nous pouvons mettre en vous notre bonheur. Vous-même, vous mettez votre bonheur à demeurer en nous, puisque vous nous l'assurez en disant : « Mes délices sont d'être avec les enfants des hommes ! » 0 mon Seigneur, quelle parole que celle-là. Chaque fois que je l'ai entendue, elle a toujours été pour moi, même au milieu de mes grandes infidélités, la source des consolations les plus vives. Mais, ô mon Dieu, serait-il possible de trouver une âme qui, après avoir reçu de vous des faveurs si élevées, des joies si, intimes, et compris que vous mettiez en elle vos délices, vous ait offensé de nouveau, et ait oublié tant de faveurs et tant de marques de votre amour dont elle ne pouvait douter puisqu'elle en voyait les effets merveilleux ? Oui, cela est possible, je l'affirme. Il y a une âme qui vous a offensé, non pas une fois seulement, mais souvent, et cette coupable, c'est moi, ô mon Dieu. Plaise à votre Bonté, Seigneur que je sois la seule âme de cette sorte, la seule qui soit tombée dans une malice si profonde et qui ait manifesté un tel excès d'ingratitude ! Sans doute, vous avez daigné dans votre infinie Bonté en tirer quelque bien et plus ma misère a été profonde, plus aussi elle fait resplendir le trésor incomparable de vos miséricordes. Et avec combien de raison ne puis-je pas les chanter éternellement ! Je vous en supplie, ô mon Dieu, qu'il en soit ainsi, que je puisse les chanter et les chanter sans fin ! Vous avez daigné me les prodiguer avec tant de magnificence ! Ceux qui le voient en sont étonnés. Moi-même j'en suis souvent ravie, et je puis mieux alors vous adresser mes louanges ! Si une fois revenue à moi je me trouvais sans vous, ô Seigneur, je ne pourrais rien. ... Ne le permettez pas, Seigneur. Ne laissez pas se perdre une âme que vous avez achetée au prix de tant de souffrances.

 

j'en suis resté à cette année mémorable et pleine de bons souvenirs.. On vit avec ses souvenirs les meilleurs. Ce sont eux qui gardent après tout notre jeunesse d'âme. Là on peut arrêter le temps et le revivre avec abondance.  C'est ce qui est chouette. Que peut tout le reste. Il y a des gens avec qui l'on sent cette communion si étroite et si vraie, si simples et toujours égals à eux-mêmes.

Tant pis pour le reste. Le tout c 'est de se retrouver quelque part, de rester ce que l'on est, et de ne pas lâcher. dixit CP et il a bien raison. 

Il y a tant de choses,  véhicules de doutes, de retour sur soi,  il ne faut sans doute pas se laisser prendre au piège. Il ne faut croire que ce qui peut nous relever et aller de l'avant et laisser ce qui nous abaisse et nous remplit enfin de compte que trop de scrupules.. DUC IN ALTUM! sans aucun doute.



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Publié le 6 Juin 2008

L'HOMME NOUVEAU
LA VIE BENEDICTINE,
SOURCE DE TOUTE PAIX.

"La réponse libre de l'homme à l'appel de Dieu est une question d'amour. Quand Dieu a montré et manifesté tant d'amour pour l'homme et que celui-ci a les yeux de l'âme assez ouverts pour le reconnaître, le coeur assez libre pour y répondre, alors il entrevoit que la source du vrai bonheur est de rendre amour pour amour."

à ne pas manquer  le dernier numéro
Merci pour cet excellent entretien avec le père Abbé..superbe!


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