Publié le 25 Novembre 2011

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"je vous souhaite à chacun et à chacune de vous,  de découvrir ce regard du Christ, et d'en faire l'expérience jusqu'au bout. "

 

 

  Bx Jean Paul II

 

 

 

 

 

 

Dans le monde entier, comme l’an dernier, à l’initiative du Saint Père, de très nombreuses communautés vont se réunir à l’occasion de l’entrée dans le temps de l’Avent pour prier pour toute vie naissante. Laissez-moi vous faire part de quelques éléments de réflexion et de méditation qui pourront vous permettre de vous unir dans la prière à ces veillées.

 

Une grossesse, attendue, espérée …ou imprévue. Une vie naissante. Une présence qui grandit.

La « création » d’un nouvel être humain, totalement dépendant de sa mère, totalement aussi en devenir… C’est la vie qui se donne, qui est donnée, qui passe par un lien unique, intime, celui de la mère à son enfant. Un lien biologique, un lien affectif, un lien émotionnel, avec un autrui qu’elle ne connaît pas encore mais qu’il lui est donné d’apprendre à connaître.

 

Pendant la grossesse, tout est transformation, voulue ou subie, dans le corps de la femme : transformations physiologiques mais aussi psychologiques et affectives. Accueillir cette vie naissante, c’est pour la femme un passage, l’offrande de son corps pour la vie d’un autre,  l’accomplissement de sa vocation. On pourrait en exclure l’homme, le père, qui reste parfois un étranger à ce mystère, responsable d’hier mais aussi et surtout pour demain. Pour lui aussi, il y a un avant et un après, un chemin à parcourir, un changement à opérer.

 

La vie naissante est fragile, vulnérable, et faible. Elle est dépendance. Elle est silence.

La femme, la mère en devenir, porte sur cette vie vulnérable un regard ambivalent : une joie profonde, intense, charnelle mais aussi une inquiétude, une incertitude et parfois même une angoisse. Les examens anténataux, de plus en plus systématisés et précoces, suscitent des questions, voudraient apporter des réponses, et ne veulent plus laisser sa place au mystère de la vie. La vie qui n’est pas perfection.Cette nouvelle vie peut alors être perçue comme une menace ou un danger.L’homme prométhéen d’aujourd’hui se donne le droit de trier, de choisir et de condamner à mort au prétexte que l'imperfection n’autorise pas la vie. L'intelligence humaine, mise au service du refus de la vie, dénie alors la vie dans ce qu’elle est vraiment. « En désignant l’un des nôtres comme indigne de vivre, c’est nous-mêmes que nous renions », selon le mot du pianiste Michel Petrucciani.

 

On ne peut ni nier ni éteindre les angoisses suscitées par la vie naissante. Mais n’avons-nous pas d’abord à mobiliser notre intelligence et nos actes pour que la venue d'un enfant soit synonyme de bénédiction, et source de joie pour ses parents. Soyons assez généreux pour entourer et accompagner tous ceux et surtout toutes celles que la vie blesse, et qui désespèrent.

 

La vie, toute vie, est don de Dieu.

L’Avent nous redit que notre vie, comme toute vie, est appelée à s’incarner et prendre chair !

« Avant même de te former au ventre maternel, je t'ai connu; avant même que tu sois sorti du sein, je t'ai consacré » (Jr 1, 5)

 

+ Alain Castet

Evêque de Luçon

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Publié le 22 Novembre 2011

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Publié le 20 Novembre 2011

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bonne et sainte année 2011 - 2012

 

 

la beauté qui fascine le chrétien, est la beauté totale, la beauté divine, et celle des choses surnaturelles auxquelles nous ouvre la foi .

 

dom Bellot.

 

 

  le beau est ce qui donne la joie, mais la joie dans le connaître; non pas la joie propre de l'acte de connaître, mais une joie qui surabonde et déborde de cet acte à cause de l'objet connu.

 

Si une chose exalte et délecte l'âme par là même qu'elle est donnée à son intuition, elle est bonne à appréhender, elle est belle.

 

La beauté est essentiellement objet d'intelligence, est ce qui connait au sens plein du mot, c'est l'intelligence, qui seule est ouverte à l'infini de l'être.

 

Le lieu naturel de la beauté est le monde intelligible, c'est de là qu'elle descend "  Jacques Maritain.

 

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Publié le 5 Novembre 2011

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Dans une agitation continue et un bruit omniprésent qui veut nous faire croire par moment qu’il s’agit de musique, dans l’accomplissement répété de choses qui n’ont d’autre lendemain que celui d’être remises sur la table …. Illusion d’une vie pleine de babioles qui nous privent de ce qui pourrait être essentiel.

 

 

 

Que cherchons-nous alors dans cette vie moderne ?

 

 

 

L’itinérance choisie par le pèlerin l’oblige à se recentrer pour se poser les questions qui lui permettent de mieux se connaître et ainsi de mieux s’ouvrir aux autres… … à la manière de la pousse d’un chêne qui n’est que la promesse de ce qu’il pourrait apporter de paix et de protection à ceux qui s’y abriteront une fois sa croissance achevée.

 

 

 

Cependant, nos sociétés ne veulent plus prendre le temps de cet épanouissement … … victimes de le course effrénée qu’elles mènent pour atteindre un certain niveau de rentabilité et de profit. Nous-mêmes qui les composons ne sommes nous pas trop pressés au point de ne plus savoir savourer les instants les plus ordinaires et les joies les plus élémentaires ?

 

 

 

Chaque année nous offre la possibilité de découvrir et de vivre des moments d’exception. Ils sont de natures bien différentes allant de la joie à la peine, du plaisir à la souffrance ; ils sont issus des évènements heureux de nos vies, de nos plus belles réussites comme de nos combats les plus durs et le plus souvent nous marquent pour la vie comme un mariage, une naissance, un décès ou encore un pèlerinage, une retraite …. …

 

. Il y a aussi ceux qui font la plus grande partie de nos vies, qui n’ont rien d’exceptionnel et qui représentent pourtant la quasi totalité de notre existence, ces journées et ces heures sans grande saveur qui ne sont que la reprise immuable d’un hier vécu sur le même tempo au rythme des minutes dont la monotonie s’apparente pour beaucoup au métro-boulot-dodo !

 

 

 

Se faisant et sans que nous ayons l’envie que cela change …. …. nous passons inexorablement à côté de ce qui fait la vie, nous passons à côté d’un ticket gagnant pourtant à la portée de tous pour peu que l’on ait la force de résister et ne pas se laisser porter par le courant.

 

 

 

Alors il faut partir, fuir ce monde qui nous mécanise en nous déshumanisant peu à peu ….. fuir non pas pour s’isoler sur une île déserte mais simplement pour retrouver un rythme d’homme …. un rythme qui fait de nous des êtres humains capables d’apprécier tout autant le silence et la solitude que la chaleur d’une rencontre et la musique d’une discussion profonde.

 

 

C’est à ces conditions que nos cœurs s’ouvriront à tout ce que l’humanité peut avoir de grand … … nos yeux verront ce qu’aucun objectif ne peut saisir, nos oreilles entendront ce qu’aucun MP3 ne peut jouer et nos cœur battront sous le contrôle d’un rythme que seuls amour et espoir peuvent produire.

 

Se mettre en route et partir pour quitter tout ce qui ne nous rend pas disponible, quitter le temps, quitter l’obligation et quitter l’ennui d’une vie quelquefois monotone perdant nos repères familiers nous nous ouvrons à d’autres horizons pour attendre une Rencontre qui ne manquera pas de nous émerveiller ……

 

Stéphane Marchiset .

pèlerin de St Jacques.


 


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