Publié le 30 Novembre 2021

 

 

requiescant in pace

 

Nantes:

On me fait part du décès de (rectification ) 

mr. l'abbé Jean-Louis   Pilnière, retrouvé dcd,  alors qu'il devait célébrer la messe traditionnelle  dimanche dernier.

 

Les diocèses de Luçon et de Nantes,
ses confrères,
les fidèles de la chapelle
de la Maillardière,
ses anciens scouts et amis

vous font part du décès de

Monsieur l'Abbé Jean-Louis PILNIÈRE

survenu le 28 novembre 2021, dans sa 75e année.
La cérémonie religieuse sera célébrée,
samedi 4 décembre 2021,
à 10 heures,
en la cathédrale de Luçon (85),
suivie de l'inhumation au cimetière de Saint-Benoist-sur-Mer.

 

 

accès cathédrale difficile , marché de Noël.

 

  requiescat in pace . 

 

 

 

 J'ai expérimenté ce que disait dom Delatte, qu'on s'y faisait des vrais amis ! 

Gérard, 1952 + 1968 . né la même année que bibi .. 

il a eu plus de chance que moi, il est parti avant la fin de la chrétienté. 

Quelle bouille de l'époque, quel sourire. trop sympa.

Il est allé me préparer une place au chaud. Alors j'allais lui parler d'ici-bas. des tristesses de la vie présente , de mes ras le bol. 

Et puis s'il m'aidait, je ferai dire des messes pour lui, ça c'est clair. Vous savez, comme quand vous allez voir des vieux, des malades, des gens,  ben moi j' allais voir des tombes. C'est drôle comme effet que ça fait, on dirait qu'il y a vraiment une présence, comme quand on revient d'une messe, que quelque chose se passe. je garde sa photo. Et puis après , cette présence vous habite, vous poursuit. Comme un sacrement. 

On peut dire son chapelet tranquillement, comme à l'abbaye, sans qu'un regard d'abruti ne vienne vous déranger dans votre méditation. 

Bon, le de profundis, je le connais par coeur, mais je lui ai promis d'aller le revoir et  de m'attendre.

Il n'y en a plus pour très longtemps, lui seul doit savoir. Il a dû rigoler en me voyant, depuis le temps plus personne ne doit penser à lui. 

allez, à bientôt, mon ami! ta maison me semble bien  délaissée. Comme les chats, je suis devenu amoureux de ces lieux plein de vie. 

Ph 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 30 Novembre 2021

 

moscou auj. 

 

 

 

      

 

 

il a chaud au moins petit frère, à Clear Creek ! quelle misère. ça me réchauffe de le voir dans sa bure heureux .. 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 30 Novembre 2021

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Publié le 29 Novembre 2021

Rédigé par Philippe

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Publié le 29 Novembre 2021

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Publié le 28 Novembre 2021

 

photo petit placide. 

 

 

 

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PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT

Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

(Fontgombault, le 28 novembre 2021)

 

Appropinquat Redemptio vestra Votre délivrance est proche (Lc 21,28)

Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

Quel n’est pas notre étonnement en ce matin du premier dimanche de l’Avent, jour d’ouverture de l’année liturgique, d’entendre comme lecture de l’évangile, un passage tiré de la fin de l’évangile selon saint Luc ! Pourquoi l’Église ne nous propose-t-elle pas en ce jour, de méditer plutôt sur les évangiles du temps de l’attente de l’Enfant Dieu ? Pourquoi ne puise-t-elle pas aux nombreux textes de l’Ancien Testament qui annoncent un Messie ?

Le thème lui-même du passage retenu surprend. Au terme de sa vie publique, alors que la montée vers Jérusalem va se conclure par son arrestation, son jugement et sa condamnation au supplice de la Croix, Jésus annonce la ruine du Temple et la venue du Fils de l’Homme.

Un tel discours avait de quoi étonner les disciples. Ceux-ci pressentaient la résolution de plus en plus ferme des prêtres et des pharisiens de faire mourir le Seigneur... En face de cela, Jésus affirmait la ruine à venir du Temple, et par là même, la fin du sacerdoce tel qu’il était alors exercé.

A l’heure qu’il est, les disciples n’ont pas compris que la mort du Seigneur n’est qu’un passage, choisi et assumé pour témoigner qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

Le discours du Christ n’est pas passé inaperçu. Matthieu et Marc le rapportent également. Chez saint Luc comme chez saint Marc, c’est la vue d’une pauvre veuve déposant deux piécettes dans le tronc du Trésor du Temple, ainsi que l’émerveillement des disciples devant l’éclat, la beauté et la richesse de ce lieu, qui suscitent ce discours. Chez saint Matthieu, le contexte est un peu différent. Des malédictions adressées aux scribes et aux pharisiens précèdent en effet les paroles du Seigneur :

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous... n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !...

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !...

Malheureux êtes-vous, guides aveugles...

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé ce qui est le plus important dans la Loi : la justice, la miséricorde et la fidélité.... Vous purifiez l’extérieur de la coupe et de l’assiette, mais l’intérieur est rempli de cupidité et d’intempérance !... Vous ressemblez à des sépulcres blanchis à la chaux : à l’extérieur ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures... (cf. Mt 23,13-36)

et Jésus de conclure :

Voici que votre temple vous est laissé : il est désert.

En effet, je vous le déclare : vous ne me verrez plus désormais jusqu’à ce que vous disiez : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Mt 23,38-39)

Au fond, si l’Église propose ces textes ce matin, c’est qu’il y a un préalable à l’attente authentique du Seigneur. En ce premier dimanche de l’Avent, l’Église invite ses enfants à disposer en eux un cœur accueillant, face au mystère qui va s’accomplir.

Au seuil de l’année liturgique, une question doit occuper notre cœur : qu’est-ce qui plaît le plus à Dieu, la pauvre veuve versant tout ce qu’elle a dans le tronc du Temple, ou ce même Temple serti d’or et de pierres précieuses ? Où ce peuple met-il sa fierté ?

La pauvre veuve donne tout ce qu’elle a. En remettant au Trésor ce qui est nécessaire à sa vie, elle offre en son cœur sa vie à Dieu. Elle est l’image du Christ qui la reconnaît comme telle. Les riches qui mettaient leur don au Trésor se bornaient à prendre sur leur superflu pour accomplir un précepte de la Loi. Leur cœur n’était pas au rendez-vous.

Aux yeux des disciples, la femme passait inaperçue. Eux, admiraient l’édifice de pierre qui n’est pourtant qu’un lieu, qu’un moyen pour conduire à Dieu. Peut-être admiraient-ils aussi les grands qui passaient devant eux. Dieu, lui, sonde les reins et les cœurs.

Ne traitons pas de manière identique les choses de Dieu et les intérêts matériels et caducs. Il est bon de nous en souvenir au seuil d’une année liturgique. Trop souvent, le temps aidant, nos repères deviennent flous, disparaissent même, le paraître ou l’avoir prennent la place de l’être, tant en nous-mêmes que dans le regard que nous portons sur le prochain.

Occasion nous est offerte aujourd’hui, de reconsidérer notre vie à la lumière du regard du Christ sur le Temple et sur ceux qui déposent leurs dons dans le Trésor. Lui donnons-nous tout, comme la misérable veuve, ou ne concédons-nous comme à regret que notre superflu ? Au fond, jusqu’où sommes-nous disponibles sur le chemin de notre conversion ?

Recherchons toujours la cohérence dans notre vie. Si nous voyons, agirons-nous ? « L’heure est déjà venue de sortir du sommeil. Car le salut est plus près de nous... La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière... Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ ». (cf. Rm 13 11-14)

En ce matin, c’est à l’espérance que nous invite l’Église. L’espérance est l’âme de tout recommencement. Cette espérance ne se fonde pas sur n’importe quoi ou n’importe qui. Celui qui en est le fondement, en est aussi l’objet, c’est le Seigneur, comme nous l’avons chanté au début de cette cérémonie : « Vers vous j’ai élevé mon âme, mon Dieu en vous j’ai mis ma confiance. »

L’objet de notre espérance, c’est aussi un enfant. A l’approche d’une naissance, toute famille se prépare ; alors que quelques semaines nous séparent de la fête de Noël, il est temps aussi de nous préparer. Si le Christ doit revenir à la fin des temps, il doit aussi revenir dès aujourd’hui au cœur de notre vie. Comment ne pas accueillir un enfant ? Que peut-on craindre d’un enfant ? Que Dieu vienne à nous sous les traits d’un enfant, est déjà un signe de son amour.

Remarquons pour finir, que le temps de l’Avent est un temps marial. Marie, en attendant son Enfant, le porte déjà en son coeur. Avançons à sa suite. Ce qui plaît à Dieu, c’est un cœur offert, un cœur donné, un cœur qui dit « Oui » pour vivre de la vie que Dieu vient nous offrir, sa propre vie.

 

Amen

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Rédigé par Philippe

Publié dans #homélies

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Publié le 28 Novembre 2021

 

 

 

 

 

 

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Publié le 28 Novembre 2021

 

 

 

 

 

 

crèche petit Placide. 

 

Saint temps de l'Avent

à tous nos moines .

 

 

 

 

 

 

Au seuil de l’année liturgique, notre chemin vers Noël s’ouvre par un pèlerinage aux côtés du peuple de l’Ancien Testament. 

Faisons nôtre l’attente du Messie promis qui s’accomplira pleinement dans le mystère pascal. C’est en nous, aujourd’hui, que cette promesse doit à nouveau s’accomplir. Nous avons un consentement à donner : lever les yeux vers le Seigneur et l’accueillir. 

Savons-nous lire les signes des temps dans notre monde qui est sens dessus-dessous ? Le Christ reviendra à la fin des temps. Il doit venir aussi dès aujourd’hui. Lire les signes des temps, c’est recevoir l’instant présent dans l’espérance, comme une sollicitation à lever les yeux vers le Seigneur et à Le désirer. 

Ce désir est un moteur... mais il est aussi une souffrance. En face de Lui, nous nous reconnaissons pauvres. Souvenons-nous cependant que nous répondons à un appel, que nous sommes attendus. Redonnons à Dieu sa juste place dans notre vie. 

dom Jean Pateau . osb + 

abbé de Fontgombault 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 27 Novembre 2021

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 27 Novembre 2021

 

 

 

 

 

 

my friend .. ! happy Advent 2021 !

il a du chauffage, heureusement... et les mains? pauvre petit .. 

 

 

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Rédigé par Philippe

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