Publié le 5 Février 2010

Rédigé par philippe

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Publié le 4 Février 2010


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Chers frères et sœurs,

 

Chaque année, à l’occasion du carême, l’Église nous invite à une révision de vie sincère à la lumière des enseignements évangéliques. Cette année j’aimerais vous proposer quelques réflexions sur un vaste sujet, celui de la justice, à partir de l’affirmation de saint Paul : «La justice de Dieu s’est manifestée moyennant la foi au Christ. » (Rm 3, 21-22)

 

Justice : « dare cuique suum »

En un premier temps, je souhaite m’arrêter sur le sens du mot « justice » qui dans le langage commun revient à « donner à chacun ce qui lui est dû - dare cuique suum » selon la célèbre expression d’Ulpianus, juriste romain du III siècle. Toutefois cette définition courante ne précise pas en quoi consiste ce « suum » qu’il faut assurer à chacun. Or ce qui est essentiel pour l’homme ne peut être garanti par la loi. Pour qu’il puisse jouir d’une vie en plénitude il lui faut quelque chose de plus intime, de plus personnel et qui ne peut être accordé que gratuitement : nous pourrions dire qu’il s’agit pour l’homme de vivre de cet amour que Dieu seul peut lui communiquer, l’ayant créé à son image et à sa ressemblance. Certes les biens matériels sont utiles et nécessaires. D’ailleurs, Jésus lui-même a pris soin des malades, il a nourri les foules qui le suivaient et, sans aucun doute, il réprouve cette indifférence qui, aujourd’hui encore, condamne à mort des centaines de millions d’êtres humains faute de nourriture suffisante, d’eau et de soins. Cependant, la justice distributive ne rend pas à l’être humain tout ce qui lui est dû. L’homme a, en fait, essentiellement besoin de vivre de Dieu parce que ce qui lui est dû dépasse infiniment le pain. Saint Augustin observe à ce propos que « si la justice est la vertu qui rend à chacun ce qu’il lui est dû... alors il n’y a pas de justice humaine qui ôte l’homme au vrai Dieu» (De Civitate Dei XIX, 21)

 

D’où vient l’injustice?

L’évangéliste Marc nous transmet ces paroles de Jésus prononcées à son époque lors d’un débat sur ce qui est pur et ce qui est impur : « Il n’est rien d’extérieur à l’homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller... ce qui sort de l’homme voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers. » (Mc 7, 14-15 ; 20-21) Au-delà du problème immédiat de la nourriture, nous pouvons déceler dans la réaction des pharisiens une tentation permanente chez l’homme : celle de pointer l’origine du mal dans une cause extérieure. En y regardant de plus près, on constate que de nombreuses idéologies modernes véhiculent ce présupposé : puisque l’injustice vient du dehors, il suffit d’éliminer les causes extérieures qui empêchent l’accomplissement de la justice. Cette façon de penser, nous avertit Jésus, est naïve et aveugle. L’injustice, conséquence du mal, ne vient pas exclusivement de causes extérieures ; elle trouve son origine dans le cœur humain où l’on y découvre les fondements d’une mystérieuse complicité avec le mal. Le psalmiste le reconnaît douloureusement : « Vois dans la faute je suis né, dans le péché ma mère m’a conçu. » (Ps 51,7). Oui, l’homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l’autre. Naturellement ouvert à la réciprocité libre de la communion, il découvre en lui une force de gravité étonnante qui l’amène à se replier sur lui-même, à s’affirmer au-dessus et en opposition aux autres : il s’agit de l’égoïsme, conséquence du péché originel. Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s’emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l’Amour, celle de l’accaparement anxieux et de l’autosuffisance à celle du recevoir et de l’attente confiante vis-à-vis de l’autre (cf. Gn 3, 1-6) de sorte qu’il en est résulté un sentiment d’inquiétude et d’insécurité. Comment l’homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s’ouvrir à l’amour ?

 

Justice et Sedaqah

Au sein de la sagesse d’Israël, nous découvrons un lien profond entre la foi en ce Dieu qui « de la poussière relève le faible » (Ps 113,7) et la justice envers le prochain. Le mot sedaqah, qui désigne en hébreux la vertu de justice, exprime admirablement cette relation. Sedaqah signifie en effet l’acceptation totale de la volonté du Dieu d’Israël et la justice envers le prochain (cf. Ex 20,12-17), plus spécialement envers le pauvre, l’étranger, l’orphelin et la veuve (cf. Dt 10, 18-19). Ces deux propositions sont liées entre elles car, pour l’Israélite, donner au pauvre n’est que la réciprocité de ce que Dieu a fait pour lui : il s’est ému de la misère de son peuple. Ce n’est pas un hasard si le don de la Loi à Moïse, au Sinaï, a eu lieu après le passage de la Mer Rouge. En effet, l’écoute de la Loi suppose la foi en Dieu qui, le premier, a écouté les cris de son peuple et est descendu pour le libérer du pouvoir de l’Egypte ( cf. Ex 3,8). Dieu est attentif au cri de celui qui est dans la misère mais en retour demande à être écouté : il demande justice pour le pauvre (cf. Sir 4,4-5. 8-9), l’étranger (cf. Ex 22,20), l’esclave (cf. Dt 15, 12-18). Pour vivre de la justice, il est nécessaire de sortir de ce rêve qu’est l’autosuffisance, de ce profond repliement sur-soi qui génère l’injustice. En d’autres termes, il faut accepter un exode plus profond que celui que Dieu a réalisé avec Moïse, il faut une libération du cœur que la lettre de la Loi est impuissante à accomplir. Y a-t-il donc pour l’homme une espérance de justice ?

 

Le Christ, Justice de Dieu

L’annonce de la bonne nouvelle répond pleinement à la soif de justice de l’homme. L’apôtre saint Paul le souligne dans son Épître aux Romains : « Mais maintenant sans la Loi, la justice de Dieu s’est manifestée...par la foi en Jésus Christ à l’adresse de tous ceux qui croient. Car il n’y a pas de différence : tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et ils sont justifiés par la faveur de sa grâce en vertu de la rédemption accomplie par le Christ Jésus. Dieu l’a exposé instrument de propitiation par son propre sang moyennant la foi. » (3, 21-25)

 

Quelle est donc la justice du Christ ? C’est avant tout une justice née de la grâce où l’homme n’est pas sauveur et ne guérit ni lui-même ni les autres. Le fait que l’expiation s’accomplisse dans « le sang » du Christ signifie que l’homme n’est pas délivré du poids de ses fautes par ses sacrifices, mais par le geste d’amour de Dieu qui a une dimension infinie, jusqu’à faire passer en lui la malédiction qui était réservée à l’homme pour lui rendre la bénédiction réservée à Dieu (cf. Gal 3, 13-14). Mais immédiatement pourrait-on objecter : de quel type de justice s’agit-il si le juste meurt pour le coupable et le coupable reçoit en retour la bénédiction qui revient au juste ? Est-ce que chacun ne reçoit-il pas le contraire de ce qu’il lui est dû ? En réalité, ici, la justice divine se montre profondément différente de la justice humaine. Dieu a payé pour nous, en son Fils, le prix du rachat, un prix vraiment exorbitant. Face à la justice de la Croix, l’homme peut se révolter car elle manifeste la dépendance de l’homme, sa dépendance vis-à-vis d’un autre pour être pleinement lui-même. Se convertir au Christ, croire à l’Évangile, implique d’abandonner vraiment l’illusion d’être autosuffisant, de découvrir et accepter sa propre indigence ainsi que celle des autres et de Dieu, enfin de découvrir la nécessité de son pardon et de son amitié.

 

On comprend alors que la foi ne soit pas du tout quelque chose de naturel, de facile et d’évident : il faut être humble pour accepter que quelqu’un d’autre me libère de mon moi et me donne gratuitement en échange son soi. Cela s’accomplit spécifiquement dans les sacrement de la réconciliation et de l’eucharistie. Grâce à l’action du Christ, nous pouvons entrer dans une justice « plus grande », celle de l’amour (cf. Rm 13, 8-10), la justice de celui qui, dans quelque situation que ce soit, s’estime davantage débiteur que créancier parce qu’il a reçu plus que ce qu’il ne pouvait espérer.

 

Fort de cette expérience, le chrétien est invité à s’engager dans la construction de sociétés justes où tous reçoivent le nécessaire pour vivre selon leur dignité humaine et où la justice est vivifiée par l’amour.

 

Chers frères et sœurs, le temps du carême culmine dans le triduum pascal, au cours duquel cette année encore, nous célébrerons la justice divine, qui est plénitude de charité, de don et de salut. Que ce temps de pénitence soit pour chaque chrétien un temps de vraie conversion et d’intime connaissance du mystère du Christ venu accomplir toute justice. Formulant ces vœux, j’accorde à tous et de tout cœur ma bénédiction apostolique.

 

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Publié le 4 Février 2010

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Publié le 4 Février 2010

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super belles !  le génie c'est d'avoir pu masquer le mur de devant.. ! félicitations , laetatus sum in his quae dicta sunt mihi in domum Domini ibimus... !

merci....

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Rédigé par philippe

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Publié le 4 Février 2010

http://www.sncc.cef.fr/UserFiles/Image/Bernadette_soubirous_1_publicdomain.jpg

 

Ste Bernadette, priez pour nous.



C'était le jeudi,11 février i858. Bernadette Soubirous, jeune fille de Lourdes, âgée d'environ quatorze ans, ramassait du bois sec, le lang du Gave, avec une de ses sœurs, âgée de onze ans, et une de leurs compagnes, âgée de treize ans.

Quand elles furent arrivées près de la Grotte dite de Massaviellc, elles avaient à traverser le canal du moulin de M.de La Fitte : le moulin était en réparation et le canal presque à sec. Les deux compagnes de Bernadette, qui étaient nu-pieds, passèrent sans difficulté et arrivèrent à la Grotte. Elle, qui avait ses bas, aurait bien voulu s'épargner la peine de se déchausser ; elle pria donc les deux enfants de vouloir lui jeter quelques grosses pierres dans le lit du canal, afin qu'elle pût les rejoindre sans se mettre dans l'eau ; mais, sur leur refus, Bernadette dat prendre le parti de quitter sa chaussure.

 

Pendant qu'elle ôte le premier bas, son attention est provoquée par un bruit semblable à un coup de vent qui agiterait des arbres voisins. Elle regarde les peupliers qui bordent le Gave, mais ils sont immobiles. Elle ôte le second bas ; un bruit pareil au premier se fait entendre encore : et alors, se tournant du côté opposé, vers la Grotte, elle remarque l'agitation d'un arbuste (un églantier) placé à l'ouverture d'une niche de forme ovale ; et, dans cette niche, elle distingue une forme humaine.... Bernadette croit voir une Dame, vêtue d'une robe blanche que retient une ceinture bleue , avec un voile blanc sur la tête, une rose jaune sur chacun de ses pieds nus, tenant dans ses mains jointes un chapelet aux grains blancs, chaîne couleur d'or du plus grand éclat. Cette apparition lui fait signe d'approcher; l'enfant n'ose : surprise, troublée, ne sachant trop que penser, que faire, elle frotte plusieurs fois ses yeux, et craint d'être victime d'une illusion. L'apparition devient plus sensible , et Bernadette commence à ne plus douter qu'elle ne soit en présence d'un être mystérieux. Elle prend alors instinctivement son chapelet; mais, au moment où, pour en commencer la récitation, elle porte au front le crucifix afin de faire le signe de la croix, sa main retombe comme paralysée : elle essaie de nouveau, mais en vain, jusqu'à ce que l'Apparition, comme pour l'encourager, prend le crucifix du chapelet qu'elle tenait elle-même dans ses mains, et fait le signe de la croix . Bernadette reprend aussitôt courage, et récite son chapelet.

 

Elle termine cette prière, l'Apparition s'évanouit...

 

La jeune fille ôte alors entièrement sa chaussure traverse le petit canal et arrive à la Grotte. Elle y trouve sa sœur et leur jeune compagne, qui s'y amusaient. — Avez-vous rien vu, leur dit-elle? — Non, nous n'avons rien vu. — Mais elles ajoutent aussitôt: —Et toi, est-ce que tu as vu quelque chose?—Bernadette troublée, répond d'une manière évasive, avec quelque embarras, du façon néanmoins à ne pas avouer qu'elle ait rien vu d'extraordinaire.

 

Cependant elle cède , à la fin, aux questions réitérées de ses compagnes, et leur fait quelques aveux. En rentrant chez elle, Bernadette raconte tout à sa mère. Cette femme rie sait que penser d'une révélation semblable. Elle cherche à convaincre sa fille qu'elle est sans doute victime de quelque illusion ; que le trouble et la frayeur lui auront fait croire ce qui n'est pas : elle lui défend enfin très-expressément de retourner à cette Grotte de Massa\ielle.

 

Les deux autres enfants, la sœur et la compagne, sont cependant bien préoccupées de la confidence qui leur a été faite; et, le dimanche, 14 février, elles vont supplier Bernadette de .vouloir reprendre avec elles le chemin de la Grotte. Cette jeune fille éprouvait encore bien plus que les autres le désir d'y retourner ; mais la défense de sa mère était si formelle qu'elle proteste ne pouvoir désobéir. Les enfants ne se déconcertent pas pour un refus ainsi motivé ; elles vont trouver la mère, et la supplient de vouloir retirer la défense qu'elle a faite à sa fille. La mère refuse d'abord, prétextant que, le Gave étant si près de la Grotte , il pourrait bien leur arriver quelque accident ; que l'heure des vêpres n'est pas très-éloignée, qu'elles s'exposeraient donc à ne pas y assister. Mais, après les promesses les plus formelles de précautions, de célérité, et de retour pour assister aux vêpres, la permission est enfin obtenue.

 

On part. Bernadette cependant n'est pas sans quelque appréhension : elle a entendu quelquefois parler d'apparitions de mauvais esprits ; mais qn ajoutait qu'il est souvent possible de les chasser avec de l'eau bénite. Elle prend une petite bouteille chez ses parents, et engage ses compagnes à la suivre à l'église ; elle y prie quelque temps avec elles, fait sa provision d'eau bénite, et les trois enfants se rendent à la Grotte.

 

Dès qu'elles y sont arrivées, Bernadette est favorisée de l'apparition. Quoique visiblement émue , elle ne se déconcerte pas ; elle jette de l'eau bénite sur cet être merveilleux, et lui ordonne, s'il ne vient pas de la part de Dieu lui-même, de disparaître en son nom. Elle lui répète plusieurs fois cet ordre formai, en lui jetant toujours de l'eau bénite ; mais l'Apparition y répond constamment par le sourire le plus gracieux, en inclinant sa tête vers la jeune fille. Bernadette n'a pas oublié ce qui s'était passé le jeudi précédent; elle prend alors son chapelet et le récite. L'Apparition tient aussi son chapelet dans ses mains, en déroule les grains "entre ses doigts, mais sans que Bernadette l'entende articuler une seule parole, ou qu'elle puisse remarquer le plus léger mouvement de ses lèvres. Dès que l'enfant a terminé la récitation du chapelet, l'Apparition s'évanouit. Les compagnes de Bernadette virent fort bien ses mouvements et ses gestes, quand elle jetait de l'eau bénite vers la niche de la Grotte; elles remarquèrent aussi la transformation de son visage pendant qu'elle priait : mais il leur fut impossible d'apercevoir en aucune manière cet objet mystérieux qui absorbait ainsi tous les sentiments de la bienheureuse jeune fille. Tout était terminé pour ce jour.

 

L'apparition à la grotte de Lourdes en 1858

M. l'abbé FOURGADE

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 4 Février 2010

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Publié le 3 Février 2010

http://www.gesuiti.it/moscati/Img/Moscati_Fan.jpg

The Linacre Institute

1. Puisqu'il n'y a pas d'incompatibilités entre la science et la religion, il est possible de fournir les soins médicaux de la plus haute qualité sans trahir les principes catholiques.

 2. La vie de chaque être humain a été créée à l'image et à la ressemblance de Dieu et est, par le fait même, sacrée et inviolable depuis la conception jusqu'à la mort.

 3. Toute personne a droit à une mort digne à l'heure où Dieu le permet, mais tuer ou assister les malades dans leur suicide est impensable même à l'égard de la piètre qualité de vie ou d'espérance de survie.

 4. Le devoir de préserver la vie ne nécessite pas une obligation de prolonger le processus de la mort par des moyens technologiques.

 5. Un malade conscient a le droit de refuser les moyens thérapeutiques exagérés qui sont plus accablants que bénéfiques.

 6. L'autonomie du malade ne doit pas primer sur la conscience du médecin. Parce qu'alors le médecin doit être libre de refuser toute participation à des procédures contre la morale et libre de refuser toute référence à d'autres personnes qui pourraient être d'accord avec de telles procédures.

 7. L'avortement est un crime indescriptible et aucun médecin catholique ne devrait coopérer pour la forme ou physiquement à cette action.

 8. La vie d'une personne est un grand don, lequel est un don d'une personne et non seulement pour une personne. La vie n'est pas simplement l'instrument des autres buts, elle est intrinsèquement don.



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Publié le 3 Février 2010

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Publié le 3 Février 2010

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