Publié le 14 Mai 2010

 

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Ô Divin amour, ô lien sacré qui unissez le Père et le Fils, Esprit tout-puissant, fidèle consolateur des affligés, pénétrez dans les abîmes profonds de mon cœur et faites-y briller votre éclatante lumière.

 

Répandez votre douce rosée sur cette terre déserte, afin de faire cesser sa longue aridité. Envoyez les traits célestes de votre amour jusqu'au sanctuaire de mon âme, afin qu'en y pénétrant ils allument des flammes ardentes qui consument toutes mes faiblesses, mes négligences et mes langueurs.

 

Venez donc, venez, doux Consolateur des âmes désolées, refuge dans les dangers et protecteur dans la détresse.

Venez, vous qui lavez les âmes de leurs souillures et qui guérissez leurs plaies.

Venez, force du faible, appui de celui qui tombe.

Venez, docteur des humbles et vainqueur des orgueilleux.

Venez, père des orphelins, espérance des pauvres, trésor de ceux qui sont dans l'indigence. Venez, étoile des navigateurs, port assuré de ceux qui ont fait naufrage.

Venez, force des vivants et salut de ceux qui vont mourir.

Venez, ô Esprit Saint, venez et ayez pitié de moi.

 

Rendez mon âme simple, docile et fidèle, et condescendez à ma faiblesse avec tant de bonté que ma petitesse trouve grâce devant votre grandeur infinie, mon impuissance devant votre force, mes offenses devant la multitude de vos miséricordes.

 

Par Jésus le Christ, mon Sauveur.

Ainsi soit-il.

St Augustin.

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Publié le 13 Mai 2010

 

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C'était donc jeudi matin, sous le soleil radieux d'une messe en plein air, alors que la météo avait prévu une pluie battante

"Viens avec moi. Prends part, avec ta souffrance, à cette oeuvre du salut du monde, qui se réalise à travers ma souffrance, par le moyen de la Croix. Au fur et à mesure que tu embrasses ta croix en t'unissant spirituellement à ma Croix, se révèlera à tes yeux le sens salvifique de la souffrance.
Tu trouveras dans la souffrance la paix intérieure et même la joie spirituelle."
Benoît XVI

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Publié le 13 Mai 2010

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"Si nous ne voulons pas que la Pentecôte se réduise à un simple rite ou à une commémoration, même suggestive, mais soit un événement actuel de salut, nous devons nous prédisposer en religieuse attente du don de Dieu par l'écoute humble et silencieuse de sa Parole.

Pour que la Pentecôte se renouvelle à notre époque, il faut peut-être - sans rien enlever à la liberté de Dieu - que l'Eglise soit moins « essoufflée » par les activités et plus dédiée à la prière. C'est ce que nous enseigne la Mère de l'Eglise, la très sainte Vierge Marie, Epouse de l'Esprit Saint."

 

Benoît XVI 2009

 


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Publié le 13 Mai 2010

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Veni, creator, Spiritus,

Viens, Esprit Créateur nous visiter

 Mentes tuorum visita,

Viens éclairer l’âme de tes fils ;

 Imple superna gratia

Emplis nos coeurs de grâce et de lumière,

 Quae tu creasti pectora.

Toi qui créas toute chose avec amour

 Qui diceris Paraclitus,

Toi le Don, l’envoyé du Dieu Très Haut,

 Altissimi donum Dei.

Tu t’es fait pour nous le Défenseur ;

 Fons vivus, ignis, caritas

Tu es l’Amour le Feu la source vive,

 Et spiritalis unctio.

Force et douceur de la grâce du Seigneur

 Tu septiformis munere,

Donne-nous les sept dons de ton amour,

 Digitus paternae dexterae.

Toi le doigt qui oeuvres au Nom du Père ;

 Tu rite promissum Patris,

Toi dont il nous promit le règne et la venue,

 Sermone ditans guttura.

Toi qui inspires nos langues pour chanter

 Accende lumen sensibus

Mets en nous ta clarté, embrase-nous,

 Infunde amorem cordibus,

En nos coeurs, répand l’amour du Père ;

 Infirma nostri corporis

Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,

 Virtute firmans perpeti.

Et donne-nous ta vigueur éternelle.

 Hostem repellas longius

Chasse au loin l’ennemi qui nous menace,

 Pacemque dones protinius ;

Hâte-toi de nous donner la paix ;

 Ductore sic te praevio

Afin que nous marchions sous ta conduite,

 Vitemus omne noxium.

Et que nos vies soient lavées de tout péché.

 Per te sciamus da Patrem,

Fais-nous voir le visage du Très-Haut,

 Noscamus atque Filium ;

Et révèle-nous celui du Fils ;

 Teque utriusque Spiritum

Et toi l’Esprit commun qui les rassemble,

 Credamus omni tempore.

Viens en nos coeurs, qu’à jamais nous croyions en toi.

 

Deo Patri sit gloria,

Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,

 Et Filio, qui a mortuis

Gloire au Fils qui monte des Enfers ;

 Surrexit, ac Paraclito

Gloire à l’Esprit de Force et de Sagesse,

 In saeculorum saecula.

Dans tous les siècles des siècles.

 

Amen.

 

 

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, Qui suis-je pour que Dieu le Saint-Esprit entre en moi et tourne mes pensées vers les Cieux avec des gémissements inénarrables ?

cardinal Newman.

 

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des 7 maux et des 7 dons du St Esprit.

il y a sept maux entre autres qui ruinent et déshonorent misérablement la vie humaine, auxquels ces vertus servent de remède et de contrepoids.

Le premier de ces maux est la puérilité des mœurs, par laquelle plusieurs hommes occupent leur vie à des choses de néant et à des bagatelles de petits enfants, à laquelle est opposée la gravité de la sagesse, qui porte les esprits aux choses grandes et sublimes.

Le second est la brutalité par laquelle les hommes ne considèrent que le dehors et l'apparence des choses sensibles que, pour ce sujet, ils recherchent à laquelle est opposée la vertu d'intelligence, qui fait pénétrer plus avant et connaître les merveilles qui sont cachées dans les créatures dans lesquelles Dieu habite, et les mystères qui sont recelés sous l'ombre des figures.

Le troisième mal est la témérité de l'homme parmi les périls de ce monde, à laquelle est opposée la prudence et le conseil.

Le quatrième est l'infirmité humaine, le peu de courage et de résolution des âmes, à quoi est opposée la force.

Le cinquième est l'illusion de l'esprit dans le discernement des créatures, qui lui fait prendre les bonnes pour les mauvaises, et former de mauvais jugements, à quoi remédie la science qui les lui représente au vrai, sans erreur et sans illusion.

Le sixième mal est la profanation des choses saintes et célestes, qui fait que l'on traite Dieu avec mépris et irréligion, à quoi est opposée la vertu de piété.

Le septième mal est une sotte assurance, qui fait que nous ne nous tenons pas sur nos gardes dans des périls qui sont vraiment graves, à quoi remédie la crainte.

 

Pour toutes ces raisons, l'on ne saurait assez estimer ces sept dons, ou ces sept vertus infuses du Saint-Esprit, qui nous assistent contre des misères si grandes et si pressantes, outre qu'elles servent à se bien régler dans la vie contemplative et dans la vie active;

car la sagesse, l'intelligence la science assistent particulièrement dans la pratique de l'oraison mentale, la prudence,

la force et la piété dans les actions ordinaires de la journée, et la crainte de Dieu dans l'un et dans l'autre.

C'est pourquoi, par la pratique de ces vertus, les âmes se conformant à Jésus-Christ, ne sont pas surprises et ruinées par les misères et les calamités qui les menacent pour leur faire perdre misérablement le Paradis. Enfin elles avancent notablement dans la vie spirituelle, et leurs accroissements en mérites sont pareils à ceux que le soleil fait en sa clarté, depuis son levant jusqu'à midi, puisque, selon le dire du Sage : Le sentier des justes, comme une lumière resplendissante, s'avance et s'accroît jusqu'au jour parfait (Prov. 4).

 

Bienheureuses donc les âmes, dans lesquelles le Saint-Esprit a épanché ses dons, et répandu ces très-belles vertus.

Bienheureuses les âmes qui les pratiquent fidèlement pour s'éloigner des maux indicibles qui ruinent le salut des hommes, et les empêchent de faire tous les jours des progrès dans la sainteté.

O soleil du monde ! qui êtes tout lumineux des sept rayons de ces éminentes vertus, en qui elles reposent pleinement et tranquillement, voyez la nécessité et le déplorable état où je suis réduit sans elles!

Donnez-les-moi, Seigneur, par votre royale et divine magnificence.

Donnez-moi la gravité de la sagesse, afin que mon âme ne soit point puérile; donnez-moi l'intelligence, afin qu'elle ne soit point brutale ;

donnez-moi le conseil, afin qu'elle ne soit point téméraire dans les périls;

donnez-moi la force, afin qu'elle soit victorieuse;

donnez-moi la science, afin qu'elle ne soit point abusée;

donnez-moi la piété, afin qu'elle soit plus religieuse à votre égard;

donnez-moi la crainte, afin qu'elle soit plus assurée ;

enfin, donnez-les-moi toutes sept à la fois, afin que je me conduise dans la vie contemplative et active avec plus d'adresse, à la plus grande gloire de votre nom béni. Ainsi soit-il.


 

louis Bail

la théologie affective.

le saint  Esprit dans la vie chrétienne.


 

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Publié le 13 Mai 2010

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Frères, en entendant ces innocentes et profondes confidences mystiques des petits bergers, certains pourraient les regarder avec un peu d’envie parce que eux ils ont vu, ou bien avec la résignation amère de celui qui n’a pas eu la même chance mais qui insiste parce qu’il veut voir.

À ces personnes, le Pape dit comme Jésus : « N’êtes-vous pas dans l’erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ? » (Mc 12, 24). Les Écritures nous invitent à croire : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20, 29), mais Dieu – plus intime à moi que je le suis à moi-même (cf. Saint Augustin, Confessions, III, 6, 11) – a le pouvoir d’arriver jusqu’à nous, en particulier à travers nos sens intérieurs, de sorte que l’âme reçoive le toucher suave d’une réalité qui se trouve au-delà du sensible et qui la rende capable de rejoindre le non-sensible, ce qui est imperceptible aux sens.

 

Pour cela, il est besoin d’une vigilance du cœur que, la plupart du temps, nous n’avons pas en raison de la forte pression de la réalité extérieure, des images et des préoccupations qui emplissent l’âme (cf. Commentaire théologique du Message de Fatima, 2000). Oui ! Dieu peut nous rejoindre, en s’offrant à notre vision intérieure.

 

Qui plus est, cette Lumière dans l’âme des jeunes bergers, qui provient de l’éternité de Dieu, est la même qui s’est manifestée à la plénitude des temps et qui est venue pour tous : le Fils de Dieu fait homme. Qu’Il ait le pouvoir d’enflammer les cœurs les plus froids et les plus tristes, nous le voyons avec les disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 32).

C’est pourquoi notre espérance a un fondement réel, elle s’appuie sur un événement qui prend sa place dans l’histoire et en même temps la dépasse : c’est Jésus de Nazareth.

 L’enthousiasme suscité par sa sagesse et par sa puissance salvifique auprès des gens de l’époque était tel qu’une femme au milieu de la foule – comme nous l’avons entendu dans l’Évangile – s’exclama pour dire : « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! ». Cependant, Jésus répond : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Lc 11, 27. 28). Mais qui a le temps d’écouter sa parole et de se laisser séduire par son amour ? Qui veille, dans la nuit du doute ou de l’incertitude, avec le cœur éveillé en prière ? Qui attend l’aube du jour nouveau, tenant allumée la flamme de la foi ?

La foi en Dieu ouvre à l’homme l’horizon d’une espérance certaine qui ne déçoit pas ; elle indique un fondement solide sur lequel appuyer, sans peur, toute son existence ; elle requiert l’abandon, plein de confiance, entre les mains de l’Amour qui soutient le monde.

 

« Votre descendance sera célèbre parmi les nations, (…) elle sera la descendance bénie par le Seigneur » (Is 61, 9) avec une espérance inébranlable et qui fructifie en un amour qui se sacrifie pour les autres et qui ne sacrifie pas les autres ; au contraire – comme nous l’avons entendu dans la deuxième lecture – qui « supporte tout, fait confiance en tout, espère tout, endure tout » (1 Co 13, 7). De cela, les petits bergers sont un exemple et nous stimulent, eux qui ont fait de leur vie une offrande à Dieu et l’ont partagée avec les autres par amour de Dieu. La Vierge les a aidés à ouvrir leur cœur à l’universalité de l’amour. La Bienheureuse Jacinthe, notamment, se montrait infatigable dans le partage avec les pauvres et dans le sacrifice pour la conversion des pécheurs. Ce n’est qu’avec cet amour de fraternité et de partage, que nous réussirons à bâtir la civilisation de l’Amour et de la Paix.

 

Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait. Revit ici ce dessein de Dieu qui interpelle l’humanité depuis ses origines : « Où est ton frère Abel ? (…) La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! » (Gn 4, 9). L’homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur, mais il ne réussit pas l’interrompre… Dans l’Écriture Sainte, il apparaît fréquemment que Dieu est à la recherche des justes pour sauver la cité des hommes et il en est de même ici, à Fatima, quand Notre Dame demande : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour prendre sur vous toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en réparation des péchés par lesquels il est offensé, et en intercession pour la conversion des pécheurs ? » (Mémoires de Sœur Lucie, I, p.162).

 

À la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien.

À cette époque, ils n’étaient que trois ; leur exemple de vie s’est diffusé et multiplié en d’innombrables groupes sur la surface de la terre, en particulier au passage des Vierges pèlerines, qui se sont consacrés à la cause de la solidarité fraternelle.

Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité.

 

Benoît XVI

Fatima 13 Mai 2010

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Publié le 12 Mai 2010

 

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Chers pèlerins,

 

Tous ensemble, avec en main votre cierge allumé, vous semblez un océan de lumière autour de cette simple chapelle, érigée avec empressement en l’honneur de la Mère de Dieu et notre Mère, elle dont le chemin de retour de la terre au ciel était apparu aux jeunes bergers comme un faisceau de lumière. Cependant, comme Marie, nous ne jouissons pas d’une lumière propre : nous la recevons de Jésus. Sa présence en nous renouvelle le mystère et le rappel du buisson ardent, celui qui, un temps, sur le mont Sinaï a attiré Moïse et n’arrête pas de fasciner tous ceux qui se rendent compte qu’une lumière spéciale brûle en nous mais sans se consumer (cf. Ex 3, 2-5). Par nous-mêmes, nous ne sommes qu’un misérable buisson, sur lequel pourtant est descendue la gloire de Dieu. À lui, donc, toute gloire, à nous l’humble confession de notre néant et l’adoration déférente des desseins de Dieu, qui seront accomplis quand « Dieu sera tout en tous » (cf. 1 Co 15, 28). La Vierge, pleine de grâce, est la servante incomparable de tels desseins : « Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38).

 

Chers pèlerins, imitons Marie, en faisant résonner dans notre vie son « que tout se fasse pour moi » ! À Moïse, Dieu avait ordonné : « Retire tes sandales, car le lieu que foulent tes pieds est une terre sainte » (Ex 3, 5). C’est ce qu’il fit ; il enfilera à nouveau ses sandales pour aller libérer son peuple de l’esclavage de l’Égypte et le conduire vers la terre promise. Il ne s’agit pas ici simplement de la possession d’une parcelle de terre ou de ce territoire national auquel chaque peuple a droit ; en effet, dans la lutte pour la libération d’Israël et durant son exode de l’Égypte, ce qui est mis en évidence c’est surtout le droit à la liberté d’adoration, à la liberté d’un culte propre. Par conséquent, tout au long de l’histoire du peuple élu, la promesse de la terre assume toujours plus cette signification : la terre est donnée pour qu’il y ait un lieu de l’obéissance, afin qu’il y ait un espace ouvert à Dieu.

 

À notre époque, où la foi dans de vastes régions de la terre, risque de s’éteindre comme une flamme qui n’est plus alimentée, la première de toutes les priorités est celle de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour vécu jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1), en Jésus Christ crucifié et ressuscité. Chers frères et sœurs, adorez le Christ Seigneur dans vos cœurs (cf. 1 P 3, 15) ! N’ayez pas peur de parler de Dieu et de manifester sans honte les signes de la foi, en faisant resplendir aux yeux de vos contemporains la lumière du Christ, comme le chante l’Église durant la nuit de la Veillée pascale, qui engendre l’humanité comme famille de Dieu.

 

Frères et sœurs, en ce lieu, il est étonnant d’observer que trois enfants ont cédé à la force intérieure qui les a envahis au moment des apparitions de l’Ange et de la Mère du Ciel. Ici, où l’on nous a demandé si souvent de réciter le Rosaire, laissons-nous attirer par les mystères du Christ, les mystères du Chapelet de Marie. Que la récitation du rosaire nous permette de fixer notre regard et notre cœur en Jésus, comme le faisait sa Mère, modèle inégalable de la contemplation du Fils. En méditant les mystères joyeux, lumineux, douloureux et glorieux, tandis que nous récitons les ‘Ave Maria’, nous contemplons le mystère de Jésus tout entier, de l’Incarnation jusqu’à la Croix et à la gloire de la Résurrection ; nous contemplons l’intime participation de Marie à ce mystère et notre vie en Christ aujourd’hui, qui apparaît tellement entremêlée de moments de joie et de souffrance, d’ombre et de lumière, d’anxiété et d’espérance. La grâce envahit notre cœur en suscitant le désir d’un changement de vie incisif et évangélique, afin de pouvoir dire avec saint Paul : « Pour moi, vivre c’est le Christ » (Ph 1, 21), dans une communion de vie et de destin avec le Christ.

 

Je sens que m’accompagnent la dévotion et l’affection des fidèles réunis ici ainsi que celles du monde entier. Je porte avec moi les préoccupations et les attentes de notre temps et les souffrances de l’humanité blessée, les problèmes du monde, et je viens les déposer aux pieds de la Vierge de Fátima : Vierge Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée, intercède pour nous auprès de ton Fils afin que toutes les familles des peuples, celles qui se distinguent par le nom de chrétiennes, comme celles qui ignorent encore leur Sauveur, vivent dans la paix et la concorde jusqu’à se rassembler en un seul peuple de Dieu, à la gloire de la Sainte et indivisible Trinité. Amen.

 

 

 

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Publié le 12 Mai 2010

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Eh quoi ! divin berger, tu laisses

Dans ce vallon de pleurs ton troupeau désolé,

Sans guide, en proie à ses faiblesses!

 Et toi, fendant l'air étoilé,

Tu montes immortel, à tes cieux rappelé !

 Comme le bonheur fut immense,

Immense est la douleur aussitôt qu'il a fui :

Nourris de ta douce présence,

Sevrés de ta vue aujourd'hui, —

De quel côté tourner nos yeux chargés d'ennui?

 Ces yeux, qui, naguère et sans cesse,

 Ont pu de ton visage admirer la beauté,

 Que verront-ils qui ne les blesse?

 Pour ceux qui l'avaient écouté,

Quels sons ne seront sourds et remplis d'âpreté?

 Qui, sur cette mer soulevée,

Entre les vents fougueux fera régner l'accord ?

 Ta lumière au monde enlevée,

 Est-il une étoile du nord

Qui puisse diriger le vaisseau jusqu'au port ?

 Cruel nuage ! il nous envie

Quelque adoucissement que nous laissait son cours ;

 La nuit s'étend sur notre vie,

 Et lui, chargé de nos amours,

 Il s'élève rapide, il s'élève toujours.

 

 

 

 

 

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  « Eh quoi ! Saint Pasteur, tu laisses ton troupeau dans cette vallée profonde, obscure, parmi la solitude et les pleurs, et perçant la pure enveloppe de l'air, tu retournes à l'éternel séjour !


« Ah ! nuage jaloux même de cette courte joie, que te presses-tu? où voles-tu si rapide ?

 

Combien riche tu t'éloignes ! combien pauvres, combien aveugles, hélas ! tu nous laisses !

 

« Tu nous enlèves le trésor qui seul faisait la richesse de notre vie, qui éloignait les pleurs, qui resplendissait pour nous mille fois plus que la pure clarté du jour.

 

« Quelle chaîne de diamant, ô mon âme ! te retient et t'empêche de suivre ton amant? Ah ! brise-la, sors de peine et libre place-toi dans la pure lumière.


luis de Leon


 

 

 

 

 

 

Sainte fête de l'Ascension.

La vie n'a de sens qu' au travers de la foi, et parce que Jésus

monte au ciel nous y préparer une place bien au chaud. 

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Publié le 12 Mai 2010

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Publié le 12 Mai 2010

 

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Le jour s’est levé radieux, la terre qui s’émut à la naissance de l’Emmanuel éprouve un tressaillement inconnu ; l’ineffable succession des mystères de l’Homme-Dieu est sur le point de recevoir son dernier complément. Mais l’allégresse de la terre est montée jusqu’aux cieux ; les hiérarchies angéliques s’apprêtent à recevoir le divin chef qui leur fut promis, et leurs princes sont attentifs aux portes, prêts à les lever quand le signal de l’arrivée du triomphateur va retentir. Les âmes saintes, délivrées des limbes depuis quarante jours, planent sur Jérusalem, attendant l’heureux moment où la voie du ciel, fermée depuis quatre mille ans par le péché, s’ouvrant tout à coup, elles vont s’y précipiter à la suite de leur Rédempteur. L’heure presse, il est temps que notre divin Ressuscité se montre, et qu’il reçoive les adieux de ceux qui l’attendent d’heure en heure, et qu’il doit laisser encore dans cette vallée de larmes.

 

Tout à coup il apparaît au milieu du Cénacle. Le cœur de Marie a tressailli, les disciples et les saintes femmes adorent avec attendrissement celui qui se montre ici-bas pour la dernière fois. Jésus daigne prendre place à table avec eux ; il condescend jusqu’à partager un dernier repas, non plus dans le but de les rendre certains de sa résurrection ; il sait qu’ils n’en doutent plus ; mais, au moment d’aller s’asseoir à la droite du Père, il tient à leur donner cette marque si chère de sa divine familiarité. O repas ineffable, où Marie goûte une dernière fois en ce monde le charme d’être assise aux côtés de son fils, où la sainte Église représentée par les disciples et par les saintes femmes est encore présidée visiblement par son Chef et son Époux ! Qui pourrait exprimer le respect, le recueillement, l’attention des convives, peindre leurs regards fixés avec tant d’amour sur le Maître tant aimé ? Ils aspirent à entendre encore une fois sa parole ; elle leur sera si chère à ce moment du départ ! Enfin Jésus ouvre la bouche ; mais son accent est plus grave que tendre. Il débute en leur rappelant l’incrédulité avec laquelle ils accueillirent la nouvelle de sa résurrection. Au moment de leur confier la plus imposante mission qui ait jamais été transmise à des hommes, il veut les rappeler à l’humilité. Sous peu de jours ils seront les oracles du monde, le monde devra croire sur leur parole, et croire ce qu’il n’a pas vu, ce qu’eux seuls ont vu. C’est la foi qui met les hommes en rapport avec Dieu ; et cette foi, eux-mêmes ne l’ont pas eue tout d’abord : Jésus veut recevoir d’eux une dernière réparation pour leur incrédulité passée, afin que leur apostolat soit établi sur l’humilité.

 

Prenant ensuite le ton d’autorité qui convient à lui seul, il leur dit : « Allez dans le monde entier, prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné » . Et cette mission de prêcher l’Évangile au monde entier, comment l’accompliront-ils ? Par quel moyen réussiront-ils à accréditer leur parole ? Jésus le leur indique : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront des langues nouvelles ; ils prendront les serpents avec la main ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur nuira pas ; ils imposeront les mains sur les malades, et les malades seront guéris »  Il veut que le miracle soit le fondement de son Église, comme il l’a choisi pour être l’argument de sa mission divine. La suspension des lois de la nature annonce aux hommes que l’auteur de la nature va parler ; c’est à eux alors d’écouter et de croire humblement.

 

Voilà donc ces hommes inconnus au monde, dépourvus de tout moyen humain, les voilà investis de la mission de conquérir la terre et d’y faire régner Jésus-Christ. Le monde ignore jusqu’à leur existence ; sur son trône impérial, Tibère, qui vit dans la frayeur des conjurations, ne soupçonne en rien cette expédition d’un nouveau genre qui va s’ouvrir, et dont l’empire romain doit être la conquête. Mais à ces guerriers il faut une armure, et une armure de trempe céleste. Jésus leur annonce qu’ils sont au moment de la recevoir. « Demeurez dans la ville, leur dit-il, jusqu’à ce que vous ayez été revêtus de la vertu d’en haut ».  Or, quelle est cette armure ? Jésus va le leur expliquer. Il leur rappelle la promesse du Père, « cette promesse, dit-il, que vous avez entendue par ma bouche. Jean a baptisé dans l’eau ; mais vous, sous peu de jours, vous serez baptisés dans le Saint-Esprit ».

 

Mais l’heure de la séparation est venue. Jésus se lève, et l’assistance tout entière se dispose à suivre ses pas. Cent vingt personnes se trouvaient là réunies avec la mère du divin triomphateur que le ciel réclamait. Le Cénacle était situé sur la montagne de Sion, l’une des deux collines que renfermait l’enceinte de Jérusalem. Le cortège traverse une partie de la ville, se dirigeant vers la porte orientale qui ouvre sur la vallée de Josaphat. C’est la dernière fois que Jésus parcourt les rues de la cité réprouvée. Invisible désormais aux yeux de ce peuple qui l’a renié, il s’avance à la tête des siens, comme autrefois la colonne lumineuse qui dirigeait les pas du peuple israélite. Qu’elle est belle et imposante cette marche de Marie, des disciples et des saintes femmes, à la suite de Jésus qui ne doit plus s’arrêter qu’au ciel, à la droite du Père ! La piété du moyen âge la célébrait jadis par une solennelle procession qui précédait la Messe de ce grand jour. Heureux siècles, où les chrétiens aimaient à suivre chacune des traces du Rédempteur, et ne savaient pas se contenter, comme nous, de quelques vagues notions qui ne peuvent enfanter qu’une piété vague comme elles !

 

On songeait aussi alors aux sentiments qui durent occuper le cœur de Marie durant ces derniers instants qu’elle jouissait de la présence de son fils. On se demandait qui devait l’emporter dans ce cœur maternel, de la tristesse de ne plus voir Jésus, ou du bonheur de sentir qu’il allait entrer enfin dans la gloire qui lui était due. La réponse venait promptement à la pensée de ces véritables chrétiens, et nous aussi, nous nous la ferons à nous-mêmes. Jésus n’avait-il pas dit à ses disciples : « Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je m’en vais à mon Père ? ». Or, qui aima plus Jésus que ne l’aima Marie ? Le cœur de la mère était donc dans l’allégresse au moment de cet ineffable adieu. Marie ne pouvait songer à elle-même, quand il s’agissait du triomphe dû à son fils et à son Dieu. Après les scènes du Calvaire, pouvait-elle aspirer à autre chose qu’à voir glorifié enfin celui qu’elle connaissait pour le souverain Seigneur de toutes choses, celui qu’elle avait vu si peu de jours auparavant renié, blasphémé, expirant dans toutes les douleurs.

 

Le cortège sacré a traversé la vallée de Josaphat, il a passé le torrent de Cédron, et il se dirige sur la pente du mont des Oliviers. Quels souvenirs se pressent à la pensée ! Ce torrent, dont le Messie dans ses humiliations avait bu l’eau bourbeuse, est devenu aujourd’hui le chemin de la gloire pour ce même Messie. Ainsi l’avait annoncé David [8]. On laisse sur la gauche le jardin qui fut témoin de la plus terrible des agonies, cette grotte où le calice de toutes les expiations du monde fut présenté à Jésus et accepté par lui. Après avoir franchi un espace que saint Luc mesure d’après celui qu’il était permis aux Juifs de parcourir le jour du Sabbat, on arrive sur le territoire de Béthanie, cet heureux village où Jésus, dans les jours de sa vie mortelle, recherchait l’hospitalité dé Lazare et de ses sœurs. De cet endroit de la montagne des Oliviers on avait la vue de Jérusalem, qui apparaissait superbe avec son temple et ses palais. Cet aspect émeut les disciples. La patrie terrestre fait encore battre le cœur de ces hommes ; un moment ils oublient la malédiction prononcée sur l’ingrate cité de David, et semblent ne plus se souvenir que Jésus vient de les faire citoyens et conquérants du monde entier. Le rêve de la grandeur mondaine de Jérusalem les a séduits tout à coup, et ils osent adresser cette question à leur Maître : « Seigneur, est-ce à ce moment que vous rétablirez le royaume d’Israël ? »

 

Jésus répond avec une sorte de sévérité à cette demande indiscrète : « Il ne vous appartient pas de savoir les temps et les moments que le Père a réservés à son pouvoir. » Ces paroles n’enlevaient pas l’espoir que Jérusalem fût un jour réédifiée par Israël devenu chrétien ; mais ce rétablissement de la cité de David ne devant avoir lieu que vers la fin des temps, il n’était pas à propos que le Sauveur fît connaître le secret divin. La conversion du monde païen, la fondation de l’Église, tels étaient les objets qui devaient préoccuper les disciples. Jésus les ramène tout aussitôt à la mission qu’il leur donnait il y a peu d’instants : « Vous allez recevoir, leur dit-il, la vertu du Saint-Esprit qui descendra sur vous, et vous serez mes témoins dans Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ".

 

Selon une tradition qui remonte aux premiers siècles du christianisme , il était l’heure de midi, l’heure à laquelle Jésus avait été élevé sur la croix, lorsque, jetant sur l’assistance un regard de tendresse qui dut s’arrêter avec une complaisance filiale sur Marie, il éleva les mains et les bénit tous. A ce moment ses pieds se détachèrent de la terre, et il s’élevait au ciel . Les assistants le suivaient du regard ; mais bientôt il entra dans une nuée qui le déroba à leurs yeux.

 

C’en était fait : la terre avait perdu son Emmanuel. Quarante siècles l’avaient attendu, et il s’était rendu enfin aux soupirs des Patriarches et aux vœux enflammés des Prophètes. Nous l’adorâmes, captif de notre amour, dans les chastes flancs de la Vierge bénie. Bientôt l’heureuse mère nous le présenta sous l’humble toit d’une étable à Bethléhem. Nous le suivîmes en la terre d’Égypte, nous l’accompagnâmes au retour, et nous vînmes nous fixer avec lui à Nazareth. Lorsqu’il partit pour exercer sa mission de trois ans dans sa patrie terrestre, nous nous attachâmes à ses pas, ravis des charmes de sa personne, écoutant ses discours et ses paraboles, assistant à ses prodiges. La malice de ses ennemis étant montée à son comble, et l’heure venue où il devait mettre le sceau à cet amour qui l’avait attiré du ciel en terre par la mort sanglante et ignominieuse de la croix, nous recueillîmes son dernier soupir et nous fûmes inondés de son sang divin. Le troisième jour, il s’échappait de son sépulcre vivant et victorieux, et nous étions là encore pour applaudir à son triomphe sur la mort, par lequel il nous assurait la gloire d’une résurrection semblable à la sienne. Durant les jours qu’il a daigné habiter encore cette terre, notre foi ne l’a pas quitté ; nous eussions voulu le conserver toujours ; et voici qu’à cette heure même il échappe à nos regards, et notre amour n’a pu le retenir ! Plus heureuses que nous, les âmes des justes qu’il avait délivrées des limbes l’ont suivi dans son vol rapide, et elles jouissent pour l’éternité des délices de sa présence.

 

Les disciples tenaient encore les yeux fixés au ciel, lorsque soudain deux Anges vêtus de blanc se présentèrent à eux et leur dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui vous a quittés pour s’élever au ciel reviendra un jour en la même manière que vous l’avez vu monter » . Ainsi, le Sauveur est remonté, et le juge doit un jour redescendre : toute la destinée de l’Église est comprise entre ces deux termes. Nous vivons donc présentement sous le régime du Sauveur ; car notre Emmanuel nous a dit que « le fils de l’homme n’est pas venu pour juger le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui »  ; et c’est dans ce but miséricordieux que les disciples viennent de recevoir la mission d’aller par toute la terre et de convier les hommes au salut, pendant qu’il en est temps encore.

 

Quelle tâche immense Jésus leur a confiée ! Et au moment où il s’agit pour eux de s’y livrer, il les quitte ! Il leur faut descendre seuls cette montagne des Oliviers d’où il est parti pour le ciel. Leur cœur cependant n’est pas triste ; ils ont Marie avec eux, et la générosité de cette mère incomparable se communique à leurs âmes. Ils aiment leur Maître ; leur bonheur est désormais de penser qu’il est entré dans son repos. Les disciples rentrèrent dans Jérusalem, « remplis d’une « vive allégresse », nous dit saint Luc, exprimant par ce seul mot l’un des caractères de cette ineffable fête de l’Ascension, de cette fête empreinte d’une si douce mélancolie, mais qui respire en même temps plus qu’aucune autre la joie et le triomphe.

 

dom Guéranger

l'année liturgique.

 


 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 11 Mai 2010

 

 

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Le cardinal José Policarpo, patriarche de Lisbonne, a offert à Benoît XVI une relique du diacre Saint Vincent de Saragosse, en signe de la détermination des catholiques de Lisbone à servir et à rester fidèles, comme les chrétiens mozarabes sont restés fidèles.

 

Au début de la messe en plein air sur l'esplanade de « Terreiro do Paço », à Lisbonne, le cardinal Policarpo a rappelé que saint Vincent, martyr, est le saint patron de la ville de Lisbonne.

 

C'est en effet le premier roi, a-t-il ajouté, qui a envoyé chercher les reliques du saint martyr de Saragosse pour qu'il enseigne aux chrétiens de Lisbonne comment « servir avec amour » et leur communique le « courage de souffrir lorsque la fidélité le demandait ».

 

Ce cadeau signifie, a souligné le patriarche, « notre désir de servir » et « notre détermination à être fidèles, coûte que coûte ».

 

Saint Vincent (+ 304) est né à Saragosse, en Espagne, où il fut diacre de l'évêque Valère (+305 ou 315) qui souffrait d'un défaut d'élocution. Lors des persécutions de Dioclétien et Maximien, l'évêque et le diacre furent arrêtés et emprisonnés. Le procurateur Dacien les fit comparaître, et Vincent prit la parole pour confesser leur foi commune. Dacien condamna Valère à l'exil et Vincent à la torture. Ce dernier conserva un calme inaltérable et mourut le 22 janvier 304. Vincent ayant été torturé sur une maie de pressoir, il est devenu le saint patron des vignerons - du sang ayant coulé dans le pressoir à la place du vin -.

 

Dacien chercha à triompher de lui après sa mort en exposant son corps en pleine campagne et en le livrant aux bêtes, mais un corbeau protégea sa dépouille : le reliquaire offert par le patriarche à Benoît XVI était décoré de deux corbeaux, amis du saint. Dacien ordonna alors de lester le corps d'une pierre et de le jeter à la mer.

 

Anita S. Bourdin

zenit.org

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