Publié le 12 Août 2009





















Ave Maria gratia plena...

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Publié le 12 Août 2009



Una limosna por el amor de dios -

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Publié le 12 Août 2009

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Publié le 11 Août 2009

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Publié le 10 Août 2009



pour la maman du petit Placide, pour dom François de Feydeau, pour Vincent.

la grâce d'une bonne mort, réflexion de Sandrine.


Pourquoi un tel déchainement médiatique a la mort de Michael Jackson ? j'ai 34 ans, et sa musique fait partie de l'enfance de beaucoup des 30/40 ans, je pense qu'autant de larmes "mondiales" a une explication : la perte de l'enfance, des souvenirs qui s'y rattachent, c'etait pareil pour le deces de Lady di au niveau mediatique, ce sera pareil pour un Johnny ou un sardou ! Pourquoi autant de larmes ? les gens pleurent sur eux-memes plus que par la perte d'un artiste, ils pleurent sur leur propre mort, celles de leurs defunts, c'est assez egoiste quand on y pense de pleurer sur soi, il y a tant de miseres dans ce monde qui me mettent les larmes aux yeux, sans que moi, je puisse faire quoi que ce soit. Je ne suis pas riche, je ne peux qu'offrir mes prieres. L'etre humain est completement deboussolé, on vit dans un monde cyniques ou l'argent est roi, ou l'apparence est importante, dans tous les milieux ! les gens oublient qu'on vit sur une planète, dans un systeme solaire ! ils vivent sur du plat comme leur vie, ne pensent pas a l'univers mysterieux qui nous entourent, regardent t'ils encore la nuit ce spectacle gratuit d'un ciel étoilé qui fait reflechir, qui fait mediter ? c'est bon d'etre seul avec soi-meme parfois, mais les gens ne se ragrdent plus eux-memes a l'interieur, a aprt dans leur miroir.. alors..quand un artiste mondialement connu meurt : on pleure, on redevient humain, ce qui n'empeche pas de penser aux autres malheurs du monde. Pourquoi toutes les télés n'ont parlé que de ce sujet non-stop ? pour l'audience, a mon avis, c'est une des grandes raisons, et puis faire pleurer dans les chaumieres c'est a la mode. J'avoue : j'ai pleurée pour lui, et j'ai fait une priere, pour qu'il soit en paix, vu la vie qu'il a eu : c'est un homme qui voulait sortir de lui-meme, d'ou ces operations et transformations physiques, il est enfin ame, il y est arrivé, il est libéré.

(Ndr: il y a le ciel et l'enfer, il ne faut pas oublier quand même; libéré pour lui cela n'appartient qu'à Dieu de le savoir; on ne peut que le lui espérer Présomptueux de dire qu'il y est enfin arrivé... ! la vie est un éternel choix, le mal, le bien. Quand on opte pour le mal, on ne peut être fait pour le bien à moins de l'intervention de la Miséricorde. C'est notre liberté, les conséquences selon nos choix délibérés, et voulus. .. le diable ou le Bon Dieu. On choisit son maître.et Dieu respecte cette liberté. et ce jusqu'à notre dernier souffle. La fin de notre existence est en fonction de ces choix.
"Que deviendront les pauvres pécheurs, criait st Dominique. Il n'y a donc pas de certitude de salut pour eux..
S'il y avait tant de certitudes, il n'aurait pas pleurer sur eux comme d'autres grands saints...  ) S'il a pleuré c'est que leur salut n'est pas assuré et qu'il y a un ciel et un enfer. Nous prenons un train. Si nous choisissons de partir sur Paris, on ne va  pas se retrouver à Bordeaux. Le train que nous choisissons nous mènera à la destination que nous voulons. Il en est ainsi du ciel ou de l'enfer. Il n'y a pas qu'une seule destination,  "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil..."...  il y en a deux ainsi Dieu l'a voulu. Espérons être dans le bon train. 'Si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas votre coeur" dit st Benoît. Si vous l'entendez, donc certains ne veulent pas l'entendre.. Ils ont des oreilles et n'entendent pas, des yeux et ne voient pas... dit l'Ecriture. Malheureusement ainsi est le monde. Le Père n'est pas un grand stupide au point de vouer ceux qui font le mal à la même béatitude de ceux qui ont pris parti pour le bien. On choisit son éternité, ou son bonheur éternel, ou son éternel malheur.

Tout le monde ne va pas à la maison du Père, quoique certains de nos modernes le prétendent. Il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus dit encore l'Evangile. Nos désirs et nos choix nous fixent dans l'éternité que nous aurons désirée.




Bien sur on pense aux guerres, a nos malades, on en connait tous, on enterre des proches, on vit dans un monde "en pleine crise d'adolescence", la maturité n'est pas pour aujourd'hui.. un jour, la conscience de l'homme sera plus élevée, j'en suis sure, mais par quoi faudra t'il passé pour enfin comprendre le sens de la vie ? des guerres, des conflits, la destruction de notre belle planète ? que sera le monde dans 200 ans ? c'est inquietant de ne pas avoir confiance a court terme.. alors je m'imagine que les futurs générations seront plus évoluées.. L'etre humain est a remettre au premier plan avant les bénéfices.. on se moque de l'ouvrier, du pauvre qui devient encore plus pauvre, on licencie, etc, a quand une revolte ? je n'aime pas la violence, mais jusqu'a quand cela va t'il tenir ainsi ? bref...l'important c'est qu'il existe des hommes et des femmes vrais, qui aide leur prochain bénévolement, je les admire, j'espère un jour pouvoir etre bénévole a Lourdes, c'est un besoin "intérieur", l'âme a besoin de nourriture spirituelle par la prière et les livres qui ouvrent la conscience, mais aussi d'actes pour etre en accord : ame-corps-esprit. Mais avant de vouloir aider les autres, il faut parfois s'aider soi-meme..pour "pouvoir" aider les autres.


On y réfléchit beaucoup surtout quand on voit sa maman aux antipodes.. quand on va dans les maisons de retraite, que l'on voit tous ces gens devenus "inutiles", les "inutiles" de la société. trop fatiguant quand vous voyez qu'on ne  vous reconnait même plus que le psychique ne marche plus...vous sortez de là tant de questions se retournent dans votre tête. Il faut avoir la foi parce qu'humainement vous vous dites que la vie à ce stade est un scandale. Il n'y a que la Croix pour vous apporter la vraie réponse. La Croix qui seule rend l'incacceptable, acceptable, qui rend l'instrument devenu inutile, utile. La Croix seule donne la réponse à ce que l'on voit d'inhumain.  La Croix rend humain donne vie à tous ces membres souffrants sur qui l'on a tant de mal à jeter nos regards. Et l'on vous fixe comme un chien battu qui cherche en vous à y reconnaître une identité. La Croix donne une réponse sans doute.

 Cela est très éprouvant le dévouement de tant d'infirmières, le soin qu'on leur apporte..Comme m'a dit l' une d'elle:" elles aiment ce qu'elles font".. On mesure la fragilité de l'existence. On voit les vraies réalités sans doute .

On pense à la mort des moines, la récompense de la vie monastique. Ils ont de la chance. Là seul on mesure tout à sa seule vraie réalité. Je pense au dernier en date de nos frères le père Léon. Qui n'envierait pas ce passage,  cet ultime passage. Tout se retourne dans notre tête.
En attendant on s'amuse avec l'existence, on se divertit comme on peut. La Sagesse est patiente,elle attend; la miséricorde aussi sait attendre jusqu'au bout. Parfois, Elle rattrappe la folie humaine, sa stupidité, et son aveuglement...






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Publié le 10 Août 2009

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Publié le 10 Août 2009

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Publié le 10 Août 2009

Dans le ciel nous avons une Mère
 (Benoît XVI)

La fête de l'Assomption est un jour de joie. Dieu a vaincu. L'amour a vaincu. La vie a vaincu. On a vu que l'amour est plus fort que la mort. Que Dieu possède la véritable force et que sa force est bonté et amour. Marie a été élevée au ciel corps et âme: même pour le corps, il y a une place en Dieu.


Le ciel n'est plus pour nous un domaine très éloigné et inconnu.


Dans le ciel, nous avons une mère

Dans le ciel, nous avons une mère.

C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu'il a dit au disciple et à nous tous: « Voici ta Mère! ».


Dans le ciel, nous avons une Mère.

Le ciel s'est ouvert, le ciel a un cœur.


Le Magnificat

Dans l'Evangile, nous avons entendu le Magnificat, cette grande poésie qui s'est élevée des lèvres, plus encore du cœur de Marie, inspirée par l'Esprit Saint. Dans ce chant merveilleux se reflète toute l'âme, toute la personnalité de Marie.

Nous pouvons dire que son chant est un portrait, une véritable icône de Marie, dans laquelle nous pouvons la voir exactement telle qu'elle est.


Désirer que Dieu soit grand

Je voudrais souligner uniquement deux points de ce grand chant. Celui-ci commence par la parole « Magnificat »: mon âme magnifie le Seigneur, c'est-à-dire « proclame la grandeur » du Seigneur.


Marie désire que Dieu soit grand dans le monde, soit grand dans sa vie, soit présent parmi nous tous. Elle n'a pas peur que Dieu puisse être un « concurrent » dans notre vie, qu'il puisse ôter quelque chose de notre liberté, de notre espace vital, par sa grandeur.


Elle sait que si Dieu est grand, nous aussi, nous sommes grands. Notre vie n'est pas opprimée, mais est élevée et élargie: ce n'est qu'alors qu'elle devient grande dans la splendeur de Dieu.


Le fait que nos aïeux pensaient le contraire, constitua le noyau du péché originel. Ils craignaient que si Dieu avait été trop grand, il aurait ôté quelque chose à leur vie. Ils pensaient devoir mettre Dieu de côté pour avoir de la place pour eux-mêmes.


Telle a été également la grande tentation de l'époque moderne, des trois ou quatre derniers siècles. On a toujours plus pensé et dit: « Mais ce Dieu ne nous laisse pas notre liberté, il rend étroit l'espace de notre vie avec tous ses commandements. Dieu doit donc disparaître; nous voulons être autonomes, indépendants. Sans ce Dieu nous serons nous-mêmes des dieux, et nous ferons ce que nous voulons ».


Telle était également la pensée du fils prodigue, qui ne comprit pas que, précisément en vertu du fait d'être dans la maison du père, il était « libre ». Il partit dans des pays lointains et consuma la substance de sa vie. A la fin, il comprit que, précisément parce qu'il s'était éloigné du père, au lieu d'être libre, il était devenu esclave; il comprit que ce n'est qu'en retournant à la maison du Père qu'il pouvait être véritablement libre, dans toute la splendeur de la vie.


Il en est de même à l'époque moderne. Avant, on pensait et on croyait que, ayant mis Dieu de côté et étant autonomes, en suivant uniquement nos idées, notre volonté, nous serions devenus réellement libres, nous pourrions faire ce que nous voulions sans que personne ne nous donne aucun ordre.


Mais là où Dieu disparaît, l'homme ne devient pas plus grand; il perd au contraire sa dignité divine, il perd la splendeur de Dieu sur son visage. A la fin, il n'apparaît plus que le produit d'une évolution aveugle, et, en tant que tel, il peut être usé et abusé. C'est précisément ce que l'expérience de notre époque a confirmé.


Ce n'est que si Dieu est grand que l'homme est également grand. Avec Marie, nous devons commencer à comprendre cela.

Nous ne devons pas nous éloigner de Dieu, mais rendre Dieu présent; faire en sorte qu'Il soit grand dans notre vie; ainsi, nous aussi, nous devenons divins; toute la splendeur de la dignité divine nous appartient alors. Appliquons cela à notre vie. Il est important que Dieu soit grand parmi nous, dans la vie publique et dans la vie privée.

Dans la vie publique, il est important que Dieu soit présent, par exemple, à travers la Croix, dans les édifices publics, que Dieu soit présent dans notre vie commune, car ce n'est que si Dieu est présent que nous pouvons suivre une orientation, une route commune; autrement, les différences deviennent inconciliables, car il n'existe pas de reconnaissance de notre dignité commune.

Rendons Dieu grand dans la vie publique et dans la vie privée.

Cela veut dire laisser chaque jour un espace à Dieu dans notre vie, en commençant le matin par la prière, puis en réservant du temps à Dieu, en consacrant le dimanche à Dieu.

Nous ne perdons pas notre temps libre si nous l'offrons à Dieu. Si Dieu entre dans notre temps, tout notre temps devient plus grand, plus ample, plus riche.


S'imprégner de la Parole de Dieu

Une seconde observation. Cette poésie de Marie - le Magnificat - est entièrement originale; toutefois, elle est, dans le même temps, un « tissu » composé à partir de « fils » de l'Ancien Testament, à partir de la Parole de Dieu.


Et ainsi, nous voyons que Marie était, pour ainsi dire, « chez elle » dans la Parole de Dieu, elle vivait de la Parole de Dieu, elle était pénétrée de la Parole de Dieu. Dans la mesure où elle parlait avec les paroles de Dieu, elle pensait avec les paroles de Dieu, ses pensées étaient les pensées de Dieu. Ses paroles étaient les paroles de Dieu. Elle était pénétrée par la lumière divine et c'est la raison pour laquelle elle était aussi resplendissante, aussi bonne, aussi rayonnante, d'amour et de bonté. Marie vit de la Parole de Dieu, elle est imprégnée de la Parole de Dieu.


Et le fait d'être plongée dans la Parole de Dieu, le fait que la Parole de Dieu lui soit totalement familière, lui confère également la lumière intérieure de la sagesse.

Celui qui pense avec Dieu pense bien, et celui qui parle avec Dieu parle bien. Il possède des critères de jugement valables pour toutes les choses du monde.


Il devient savant, sage, et, dans le même temps, bon; il devient également fort et courageux, grâce à la force de Dieu qui résiste au mal et promeut le bien dans le monde.

Et ainsi, Marie parle avec nous, elle nous parle, elle nous invite à connaître la Parole de Dieu, à aimer la Parole de Dieu, à vivre avec la Parole de Dieu et à penser avec la Parole de Dieu.


Et nous pouvons le faire de façons très diverses: en lisant l'Ecriture Sainte, en particulier en participant à la Liturgie, dans laquelle, au cours de l'année, la Sainte Eglise nous présente tout le livre de l'Ecriture Sainte. Elle l'ouvre à notre vie et le rend présent dans notre vie. Mais je pense également au "Compendium du Catéchisme de l'Eglise catholique", que nous avons récemment publié, et dans lequel la Parole de Dieu est appliquée à notre vie, interprète la réalité de notre vie, nous aide à entrer dans le grand « temple » de la Parole de Dieu, à apprendre à l'aimer et à être, comme Marie, pénétrés par cette Parole. Ainsi la vie devient lumineuse et nous possédons un critère de base pour notre jugement, nous recevons en même temps la bonté et la force.


Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre.


Est-elle si éloignée de nous? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous.


Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même « à l'intérieur » de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu. Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre cœur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée - comme le dit le Seigneur - précisément comme « mère », à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment.


Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mère, qui est proche de tous. Rendons grâce au Seigneur,  pour le don de la Mère et prions Marie, afin qu'elle nous aide à trouver le bon chemin chaque jour. Amen.




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Publié le 7 Août 2009





BIEN VIVRE. Depuis 50 ans, les moines de Maylis produisent une tisane aux vertus thérapeutiques à partir d'une plante aux secrets impénétrables

Les secrets de la tisane de Maylis

Ceux qui en boivent le disent : la tisane de Maylis a quelque chose de miraculeux. Problèmes digestifs, rénaux ou urinaires : la tisane produite par les moines du village aurait des propriétés guérissantes. Et la culture de cette plante est une longue histoire...


« Ora et labora »


C'est en 1946 que les moines bénédictins qui forment aujourd'hui la communauté de Maylis s'installent dans l'abbaye. Chaque année, ils observent la venue d'un rebouteux d'Hagetmau qui récolte une plante dans les jardins de l'abbatiale : le lépidium. Cette plante qu'il ne trouve nulle part ailleurs, il l'utilise pour guérir toutes sortes de maux. C'est cela qui inspire à la communauté des moines l'idée de la cultiver et d'en commercialiser le produit. Aujourd'hui, voilà plus de cinquante ans qu'ils travaillent cette fameuse plante dans leur jardin bien garni, sur une surface de près de 6 000 m².

À l'abbaye, le responsable de la tisane s'appelle Frère Raphaël. C'est lui qui s'occupe de la culture et qui travaille le sol avec un tracteur. Rien à semer, la plante pousse toute seule, comme par magie, du moment que l'on n'en n'arrache pas les racines. Ici, l'utilisation de produits chimiques est proscrite. Le sarclage se fait à la main à plusieurs moments de l'année. En juin, vient le temps de la récolte. Les feuilles et les fleurs de lépidium sont ensuite séchées, ce qui permet à la plante de conserver la vivacité de sa couleur. Hachage, tri, cela ne prend qu'une journée à la plante récoltée pour être mise en sachet. La tisane doit encore être expédiée. Car la vente par correspondance représente la majeure partie de l'écoulement de la production.

Même si à Maylis, la prière reste l'activité principale, à laquelle les moines s'adonnent sept fois par jour, la formule des bénédictins ne dit-elle pas « ora (prie) et labora (travaille) » ? Autrement dit, le travail est partie intégrante de la vie monastique. Les 21 membres de la communauté ont besoin d'un gagne-pain. Et la production de la tisane n'est pas leur unique activité : les moines fabriquent aussi une cire encaustique qui fait leur renommée.


Bienfaits thérapeutiques


Si on la goûte à peine cueillie, la feuille de lépidium a une saveur pour le moins surprenante, entre le wasabi et la moutarde. Pris en décoction en revanche, le lépidium perd de son piquant. Les moines disent pour la décrire que leur tisane a « un goût de foin un peu fade ». Assurément donc, ce n'est pas pour son bon goût que ses consommateurs en boivent.

En fait, la plante est source de nombreux bienfaits thérapeutiques. En témoignent moultes expériences de consommateurs depuis des années. Coliques néphrétiques, calculs rénaux, prostate ou encore cholestérol ne résisteraient pas à une cure de tisane de Maylis. Conseillée par un ostéopathe palois, préconisée par les phytothérapeutes au changement de saisons, la tisane réussit parfois là où la médecine moderne échoue. Ainsi, un individu qui souffrait d'une infection urinaire incurable avec des antibiotiques a été guéri après une cure de tisane. Sur le sachet, on peut lire également que la tisane stimule les fonctions digestives et qu'elle a des effets bénéfiques sur la peau. Les moines de l'abbaye préconisent de la consommer en cure de 18 jours à raison de 4 tasses par jour. Néanmoins, parler d'effets thérapeutiques est interdit par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), qui réserve ce terme à tous les produits médicaux. La tisane de Maylis, c'est comme une recette de grand-mère.

Les premiers consommateurs du breuvage sont les moines eux-mêmes. « J'en prends un bol tous les matins », avoue le Père François. « C'est bien quand on a travaillé dur pour éviter les courbatures. » Et après quelques heures de sarclage, rien de mieux qu'un bol de la tisane pour laquelle on travaille si dur.

Connu par les Incas, le lépidium serait actuellement cultivé au Pérou. Et peut-être aussi en Asie. « Nous avons découvert par hasard un livre de pharmacopée chinoise qui préconisait d'utiliser la plante comme condiment dans la salade »... pour relever un peu le goût. Comme quoi, le lépidium ne manque pas de ressources.


Secret divin


On dit que c'est un missionnaire venu d'Asie qui aurait apporté le lépidium à Maylis vers 1900. Une autre version raconte que la plante serait arrivée à la même époque d'Angleterre. Libre à chacun de croire l'un ou l'autre.

Et si l'on ignore d'où vient cette plante, on ignore aussi d'où viennent ses vertus... « Nous avons essayé à deux reprises de faire faire des analyses de la composition de la plante. Mais les deux fois, nous avons eu de mauvaises surprises. La première, le moine qui a recueilli les résultats est parti subitement et nous ne l'avons jamais revu. La deuxième, nous avons fait appel à un autre laboratoire, qui s'est fait voler tous ses ordinateurs au moment d'avoir les résultats... Du moins c'est ce que l'on nous a dit. » C'est comme s'il était impossible de percer les secrets du lépidium... Depuis, l'idée de découvrir la composition de la plante est restée en suspens. Résultat, le lépidium continuera de cultiver un mystère impénétrable.


Auteur : Marion feutry

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Publié le 7 Août 2009

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